Des détecteurs de fumée trop alarmistes
Les détecteurs de fumée sont bannis des parties communes des immeubles. Ils inciteraient les occupants à quitter leur logement au lieu d'y rester conformément aux consignes de sécurité.
Comme l'avait déjà annoncé une réponse ministérielle (JOAN 29.1.13, n°8404), l'arrêté du 5 février 2013 (10du 14 mars} venant préciser les conditions de mise en œuvre des détecteurs automatiques de fumée (DAAF) confirme que ces derniers seront interdits dans les parties communes des immeubles collectifs. La raison : en cas d'incendie, des DAAF installés en parties communes déclencheraient l'alarme, incitant les occupants à quitter leurs logements et à s'exposer aux fumées. Or, ce sont les fumées qui font le plus de victimes. Les occupants des logements situés au même niveau ou au-dessus du local dans lequel s'est déclaré l'incendie ont donc tout intérêt à rester chez eux, dans l'attente des pompiers. En outre, ils risqueraient en sortant d'entraver l'intervention des pompiers. À noter: les immeubles collectifs d'habitation, dont la demande de permis de construire a été déposée avant le 5 mars 1987, auront l’obligation d’afficher les plans des sous-sols et du rez-de-chaussée, ainsi que les consignes à respecter en cas d’incendie dans les halls d’entrée, près des accès aux escaliers et aux ascenseurs